supported by 6 fans who also own “6. Nothing, just an endless void”
De l'action de descendre sciemment vers le néant au constat simple, lancé dans un dernier soupir, comme si on était mis devant le fait accompli : There is no beauty left here...
Mais contre toute attente, ce chant du cygne d'Exiled from Light n'est pas une acceptation résignée de la mort. Mort (je parle de l'artiste) est animé de l'énergie du désespoir, cette énergie qui fait accomplir des choses extraordinaires quand tout est perdu et ça rend son DSBM très beau, paradoxalement. Indispensable !! Jordan Vauvert
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Pour un artiste comme Steven Le Moan qui a fait de la dépression urbaine son moteur créatif, approcher le territoire du rap a du sens : avec Dreading Consciousness, c'est chose faite. Dans cet E.P., netra et We'rewolves font du sale — dans tous les sens du terme. Imitant peut-être Dälek, certaines lignes de guitares atmosphériques proches du drone viennent corrompre les instrus hip-hop. Les paroles lancées par le collectif américain sont noires, évoquant drogues et agressions sexuelles. Réussi ! Jordan Vauvert
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Après un Through Twilight... passable, Mort crée Descending Further into Nothingness sous le patronyme d'Exiled from Light, un album de DSBM lancinant aux atmosphères spectrales bien meilleur. Malgré tout, le démon de la stagnation continue de le harceler : la batterie est le grand point fort mais certains schémas se répètent et, couplés aux riffs minimalistes, ils empêchent certaines pistes de se distinguer l'une de l'autre. Le début est un peu long mais cet album en vaut vraiment la peine ! Jordan Vauvert